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JANVIER

JANVIER

Le 1er  :  Jour de l’an.

Traditionnellement, on passe ce jour en famille, comme Noël pour les Français.
D’abord on se salue en disant “akémashité omédétô-gozaimasu (bonne année)!”. On boit un verre de “o-toso”, un mélangé de saké et de mirin. Cette boisson de fête est supposée nous protéger des maux au cours de la nouvelle année. On déguste le “o-séchi” : une variété de plats qui ont chacun un sens pour accueillir le nouvel an, et “zôni” : un mélange de mochi (la pâte de riz gluant) et de soupe de légumes, de viande, etc. On lit avec la famille les cartes postales qu’on reçoit.
Comme coutume de nouvel an, on donne aux enfants de l’argent enveloppé qu’on appelle “o-toshidama”. Les enfants en reçoivent de la part de presque tous les adultes autour d’eux comme leurs parents, leurs grands-parents et leurs voisins.
Ce jour-la, on décore la maison avec le “kagami-mochi” pour remercier les Dieux. Il est composé de deux morceaux de pâte de riz gluant. On met également devant la porte des décorations nommées “matsukazari” ou “kadomatsu” faites en pin ou en bambou.

 

Le 2 : Jour de première calligraphie

On fait de la calligraphie, en écrivant quelques mots avec lesquels on exprime ce qu’on souhaite pour l’année.

 

Le 7 : Jour de sept herbes

Depuis l’ère de Muromachi (1333-1568), on a coutume de manger le kayu (gruau de riz) mélangé de sept herbes qui poussent au printemps. À cette occasion, on se souhaite une bonne santé pour toute l’année durant.

 

Le deuxième lundi de janvier : Jour de l’accession à la majorité 

Au Japon l’âge de la majorité est 20 ans. Chaque ville a une cérémonie pour féliciter les jeunes qui ont 20 ans, et ils y participent en se vêtant de leurs plus beaux habits de cérémonie.

 

kagamimochi
Chez nous, on fête la nouvelle année jusqu’à mi-janvier. D’un côté, on peut voir des femmes qui portent le kimono et entendre des personnes qui se saluent “akémashité omédétô-gozaimasu.
D’un autre côté, depuis quelques années, les jeunes familles ont surtout tendance à éviter ces habitudes et passent le nouvel an de façon moins traditionnelle, en voyageant à l’étranger, en allant skier. Le nombre de Japonais qui ne connaissent pas l’origine des manifestations traditionnelles et leurs règles diminue comme partout ailleurs. C’est bien dommage…..

 

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Normalement les Japonais désignent chaque mois avec un chiffre : par exemple, on appelle janvier “le premier mois“ (ichi-gatsu). Cette année, je vais vous présenter l’ancien nom japonais de ce mois.
Les anciens Japonais appelaient janvier “mutsuki”, qui signifie ”le mois où on est intime”. En fêtant le nouvel an, on passe du temps en intimité avec sa famille, ses amis et ses connaissances. Peut-être que pour les occidentaux, le mois le plus proche du “mutsuki” est décembre, avec la fête familiale de Noël.

 

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La fête du mois

Uso-gaé

C’est une fête de temples shintô, particulièrement les “tenmangû” (qui ont créés pour un sage dans l’ère de Heïan entre 794 et 1192). Il existe quelques tenmangû disséminés au Japon. Cette fête a lieu au début du mois de janvier.

Le mot “uso” signifie tout d’abord le mensonge, ce que nous ne désirons pas. Mais le mot “uso” est aussi le nom d’un petit oiseau, le rossignol du Japon. Chaque année, dans les tenmangû, nous demandons un rossignol en bois pour le garder à la maison pendant un an afin d’y mettre tous les malheurs. En début d’année, nous remettons aux tenmangû l’ancien rossignol qui contient tous les malheurs de l’année précédente. Le mot “gaé” signifie “échange”.

 

 

 


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