NOUILLES “SÔMEN“
Le sômen est une des variétés de nouilles japonaises comme l’udon (lien!) et le hiyamugi, à base de farine de blé ajoutée à de l’eau et du sel.
Le sômen et le hiyamugi sont presque identiques, leur seule différence réside dans leur diamètre, défini par le “JAS” (Japanese Agricultural Standard) : celui du sômen est inférieur à 1,3mm, tandis que celui du hiyanugi varie entre 1,3 et 1,7mm (à partir de 1,7mm, c’est de l’udon).
Le sômen est très populaire tout le Japon, alors que le hiyamugi est plus répandu dans l’est que dans l’ouest du pays.
Le sômen a été importé de Chine à l’ère de Nara (710-794), il s’agissait alors d’un gâteau de différentes formes. Il a adopté sa forme actuelle à l’ère de Muromachi (1337-1538).
Le sômen est fabriqué en étalant la pâte puis en la coupant en lanières. On allonge ensuite ces lanières en les enduisant d’huile végétale et en les séchant au soleil.
Il existe beaucoup de marques du sômen selon les régions. Parmi elles, Miwa (Nara), Ibo (Hyôgo), et Shima-no Hikari (Kagawa) sont très connues.
On mange souvent le sômen froid, en le faisant bouillir puis refroidir, avec de la soupe à base de sauce de soja (tuke-jiru), mais on l’utilise aussi couramment en cuisine comme ingredient.
Le sômen est indispensable lors des étés très chauds au Japon. Les Japonais le consomment assez souvent avec un simple yakumi, comme de la ciboule ou du gingembre râpés finement, etc.