NEGI 1 (VARIÉTÉ DE POIREAU)
Le negi appartient à la famille des Liliacées, qui a été importée au Japon via la Chine et la Corée du sud avant le Xème siècle.
Il est disponible tout au long de l’année, mais il est vrai qu’on le consomme surtout en hiver.
Il est riche en vitamine B1, qui est efficace pour prévenir la grippe, et il a une odeur forte et particulière qui stimule bien l’appétit. De plus, il permet de bien digérer.
Consommer le négi cru permet de réchauffer le corps et d’encourager la métabolisme.
Quelques sortes de négi :
SENJU-NEGI : Il est le plus populaire dans la région de Kantô (l’Est du Japon). La partie blanche de la tige est plus importante que celle de la feuille verte. Il est assez long (environ 40cm) et fin.
SHIMONITA-NEGI : C’est une spécialité de la ville Simonita, dans la préfecture Gunma (la région de Kantô). Sa forme et sa saveur sont les plus proches du poireau français qu’on trouve usuellement au marché, mais il est plus court que ce dernier. Sa tige est grosse et épaisse, mais elle devient douce et sucrée lors de la cuisson. Ce négi est apprécié en tant qu’ingrédient pour la fondue japonaise ou le Sukiyaki, en raison de son suc délicieux.
kUJÔ-FUTO-NEGI : C’est la partie de sa feuille verte qui est plutôt consommée, car il a peu de partie blanche. La culture de ce négi se pratique principalement dans la région du Kansai (l’Ouest du Japon).
KUJÔ-HOSO-NEGI : De la famille que le précédent, mais sa feuille verte est moins épaisse.
Le negi est un légume familier pour les Japonais mais aussi un condiment indispensable, appelé “yakumi”. Par exemple, le négi coupé finment est toujours servi avec le soba pour donner un goût particulier et stimulant lorsqu’on le met dans la soupe. Le négi coupé finment accompagne aussi souvent le tofu avec de la sauce de soja et du gingembre.
Généralement au Japon, on appelle « negi » la famille des poireaux et de ciboule. Voirez la page « negi2 » aussi.