Décembre 2014
MENU DU MOIS
Cette-fois ci, je vous présente la fondue japonaise « ni-miso ».
C’est un plat au Haccho-miso (miso noir) typique dans la région « Mikawa », dans l’est de la préfecture Aichi.
L’haccho-miso est fabriqué dans la ville d’Okazaki au milieu d’Aichi, depuis le début de l’ère Edo(1603-1868), avec des grains de soja, du sel et de la levure de grains de soja (mamé-koji).
Son goût est très savoureux et ressemble au goût de tapenade.
Heureusement, on en trouve en France dans les épiceries japonaises ou les magasins BIO.
Normalement, il ne faut pas trop faire cuire le miso pour conserver sa saveur. Le haccho-miso en revanche, est un miso très fermenté : on peut donc le faire cuire longtemps.
Comme je vous l’ai déjà expliqué, il existe de nombreux miso au Japon, un peu comme les fromages en France.
Vous pouvez essayer différentes sortes de miso pour tester leurs caractères et trouver celui qui convient le mieux à votre goût et à votre plat !
GÂTEAU DU MOIS
Aujourd’hui, on trouve partout des kakis à Paris.
Ce fruit est originaire de l’est de l’Asie (Chine, Corée et Japon), et le mot japonais « kaki » a été importé en Europe au 16ème siècle pour désigner une couleur, avant l’arrivée du fruit lui-même !
Le kaki est un fruit d’automne dans les pays est-asiatiques.
Chez mes grands-parents il y avait un grand arbre à kaki. Quand j’étais enfant, ma famille récoltait les kakis chez eux tous les automnes. Je montais sur l’arbre et j’en secouais les branches pour que les fruits tombent. J’aimais beaucoup récolter les kakis ! Et pourtant, je n’aimais pas en manger, alors que j’en appréciais le goût. Je ne pouvais absolument pas manger les kakis de mes grands-parents.
Pourquoi ?
À cette époque-là, de nombreuses maisons avaient des arbres à kakis – ou plaqueminiers – dans leurs jardins, comme la maison de mes grands-parents. Ces arbres à kaki étaient souvent situés derrière la maison, juste à côté des toilettes. C’était justement le cas du plaqueminier de mes grands-parents. Voilà pourquoi je refusais donc de manger leurs kakis…
Maintenant, j’en mange sans problème. Et je regrette beaucoup de ne pas avoir profité des kakis de mon enfance.