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Septembre 2012

MENU DU MOIS

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Aujourd’hui, puisque nous sommes en temps de crise, je vous présente deux plats pour lesquels on peut utiliser des restes.

Pour le « nems de poisson à la japonaise », on peut utiliser du himono (poisson séché grillé), du poisson salé grillé (comme par exemple de la daurade, du bar, etc.).

S’il vous reste un peu sômen (les nouilles fines) après un repas, vous pouvez les mettre dans la soupe miso.

On mange souvent du yaki-imo (patate douce grillée) pour l’oyatsu (tea time) en automne et en hiver. S’il en reste, on peut la faire sauter avec du beurre, de la sauce soja et du sucre pour faire un plat.

Lorsqu’on prépare du dashi (fond de bouillon), il reste toujours du kombu (l’algue laminaire) ramolli. Pourquoi ne pas l’utiliser pour le tsukudani (accompagnement pour le riz) ?

J’ai lu l’autre jour un article disant qu’énormément d’aliments étaient jetés et gaspillés dans le monde. C’est vraiment dommage.

Moi, j’aime bien imaginer de nouvelles recettes avec les restes. Et vous ?

 

GÂTEAU DU MOIS

kuzumushiyoukan

C’est une sorte de « yôkan », un gâteau traditionnel à la pâte de haricot azuki,
Normalement, on classe les « yôkan » en deux sortes :
– ceux que l’on gélifie avec l’agar-agar : Neri-yôkanmizu-yôkan
– ceux que l’on cuit à la vapeur avec de la farine (farine de riz ou fécule) : mushi-yôkan

Le Kuzu-mushi-yôkan est fait avec une sorte de fécule, le « kuzu-ko » (poudre de racines d’arrow-root). Son goût est plus raffiné que les autres, mais il se conserve moins longtemps que les autres.
Le Kuzu-ko est utilisé comme médicament au Japon depuis l’ancienne époque. Nous prenons souvent du « kuzu-yu » (de l’eau chaude sucrée au kuzu-ko) pour nous réchauffer le corps. Mais pour bien savourer son goût dans les gâteaux, ou dans le kuzu-yu, il faut choisir du kuzu-ko de bonne qualité.

On trouve de temps en temps du kuzu-ko dans certains magasins BIO en France. Je ne l’ai pas encore utilisé, mais je vais l’essayer prochainement.


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