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MAGAZINE DU MOIS

  • [ Avril 2009 ]

    MENU DU MOIS

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    C’est la saison des fleurs de cerisier (Sakura) ! Pour les Japonais, cette fleur est indissociable du printemps.

    Aujourd’hui, j’ai choisi des plats aux saveurs du printemps, et particulièrement à la fleur de cerisier (sakura).Normalement le printemps n’est pas la saison de la crevette au Japon (même s’il existe tout de même une crevette de printemps : “sakura-ebi”). Néanmoins, sa couleur rose évoque les fleurs de cerisier pour les Japonais. Dans l’odamaki-mushi, j’ai également mis du “hana-fu”. En fait, le plat principal d’aujourd’hui, c’est le riz aux fleurs de cerisier !!

     

    GÂTEAU DU MOIS

    itokiridango

    Il existe de deux formes de dango au Japon : celui en boulettes rondes et celui en petites colonnes.
    C’est ce dernier que l’on nomme Itokiri dango, « coupé par un fil » (ito).

    Il y a plusieurs années, je suis allée dans la région du Kanto pour me promener avec des amies dans la montagne.

    Après avoir beaucoup marché, nous étions affamées et nous avons trouvé un “cha-ya”’ (l’ancien nom du “café” à l’époque d’Edo).

    Ce cha-ya était là depuis plus de 100 ans en servait de l’ito-kiri dango au Yomogi (lune herbe japonaise). Son patron nous a raconté qu’il ramassait tous les matins de l’herbe yomogi pour faire cet itokiri-dango.

    Cela avait vraiment une bonne odeur de yomogi frais. Bien-sûr, nous en avons toutes bien mangé, en profitant de l’air frais de la montagne.

    Je ne sais pas si ce cha-ya est encore là, mais si vous avez un jour l’occasion de visiter le Japon, cherchez-le !

    Avril 2009
  • [ Mars 2009 ]

    MENU DU MOIS

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    À l’occasion du Hina-matsuri, on fait souvent la fête avec des invités. On les accueille alors avec des plats qui annoncent l’arrivée du printemps.

    Comme sushi de cette année, je vous propose le chirashi-zushi aux légumes de montagne. Au début du printemps, on allait souvent ramasser des légumes dans la montagne. À la maison, on les préparait pour les employer tout de suite dans la cuisine, ou pour les conserver. (Certains peuvent être cuits, d’autres séchés, etc.).

    Quant à la daurade grillée, c’est un plat très facile à faire, mais très bon : si vous aimez le poisson, essayez-le !

     

    GÂTEAU DU MOIS

    hinaarare

    Certains gâteaux spéciaux et traditionnels sont typiques de la fête Hina-matsuri. Le hishi-mochi (mochien losenge), le hiki-chigiri (une sorte de mochi consommé à la cour impériale), le hina-araré, etc. Tous ces gâteaux sont colorés en rose, en vert, et en blanc.

    Ces trois couleurs ont différentes significations :
    – Le rose (ou rouge) : C’est la couleur de fleur de pêcher, pour éviter les maux.

    – Le Vert : C’est la couleur de la feuille fraîche, également pour éviter les maux et souhaiter une bonne santé.
    – Le blanc : C’est la couleur de la neige, symbole de pureté et de prospérité.

    Il existe deux types de hina-araré selon les régions. Dans le Kantô (à l’est du Japon), on utilise des grains de riz gluant enrobés de sucre coloré. Dans le Kansai (à l’ouest du Japon), il s’agit de petits morceaux de mochi (ou de pâte de mochi) grillés (plus grands donc que les grains de riz du Kantô), également enrobés de sucré coloré.

    Aujourd’hui, je vous présente le hina-araré du Kantô, préparé en faisant frire du riz. À l’origine, on utilisait du riz bien grillé et gonflé. Aujourd’hui, on le fait souvent avec du riz soufflé (puffed rice).

    Mars 2009
  • [ Février 2009 ]

    MENU DU MOIS

    menu

    Cette fois-ci, comme chaque hiver, j’ai utilisé beaucoup de légumes racin comestibles qui réchauffent le corps.
    En revanche, on dit que les légumes feuilles d’été (par exemple, la laitue, la salade, etc.) le rafraichissent. Par conséquent, si vous mangez des légumes d’été lorsqu’il fait froid, votre corps ne se réchauffera pas.
    Comme il fait très froid cette année, mangez des légumes d’hiver, et particulièrement des légumes racines !

     

    GÂTEAU DU MOIS

    goheimochi

    C’est un « oyatsu » de « grand-mère » de la région de chûbu (au entre du Japon), plus particulièrement du côté montagneux.

    C’est un mochi sucré salé, souvent mangé comme un repas. À l’origine, c’était un casse-croute que les bûcherons emportaient avec eux.
    Chaque foyer cuisine le gohei-mochi selon son goût, avec de la sauce de soja ou du miso, des noix, des cacahouètes ou du sésame, du sucre ou du miel.

    En général, on utilise une brochette en bois large et plate, comme une règle, et le mochi est de la taille d’une paume.

    Quand j’étais enfant, j’avais beaucoup de mal à manger le gohei-mochi sans me salir la bouche et les joues.
    Aujourd’hui j’ai donc fait un gohei-mochi un peu plus petit, pour ne pas salir les vôtres !!!

    Février 2009
  • [ Janvier 2009 ]

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    Comme chaque année en janvier, je vous présente la cuisine traditionnelle du nouvel an : Osechi et Zôni.

    Cette année, j’ai fait le zôni à la façon de Hokkaido.
    Mais normalement chaque maison a son goût, et ses propres ingrédients. Par exemple, dans une maison où le père vient de Kyushu et la mère vient de Tôkyô, différentes saveurs peuvent être mélangées dans le zôni.
    Il en va de même pour l’Osechi. De nos jours, dans le ju-bako (les boîtes pour l’Osechi) on peut trouver beaucoup de plats originaires de pays étrangers et adaptés à la cuisine japonaise.
    Je ne peux même pas imaginer comment l’Osechi changera dans 100 ans !!!

     

    GÂTEAU DU MOIS

    gozenjiruko

    Il y a 5 ans, en janvier, je vous ai présenté le « inaka-jiruko » fait avec le tubu-an (l’an d’azuki entier).
    Cette année j’ai fait du « gozen-jiruko », fait avec du koshi-an (l’an d’azuki passé sans la peau).
    Je nomme ces deux plats « inaka-jiruko » et « gozen-jiruko », mais à vrai dire leurs noms diffèrent selon la région, le Kantô (à l’est du Japon) et le Kansai (à l’ouest du Japon). Cela dépend en fait de la proportion de koshi-an et de tubu-an.

    ********Seulement du koshi-an        un peu de tsubu-an      seulement du tsubu-an 
    Kantô           gozen-jiruko                       siruko                               zenzaï
    Kansai         shiruko                                 zenzaï                               yudé-azuki

    J’ai grandi dans la région du Chûbu (au centre du Japon). Du coup, la culture culinaire de cette région est un peu particulière. Certains mets sont typiques du Chûbu, d’autres sont cuisinés à la Kanto, d’autres enfin – et ce sont les plus répandus – le sont à la Kansai.
    Quand j’ai déménagé à Tôkyô, j’ai donc été étonnée de nombreuses choses.
    Notamment lorsque j’ai commandé du zenzaï… je ne m’attendais pas du tout à trouver de la pâte de tsubu-an !!!

    Janvier 2009
  • [ Décembre 2008 ]

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    menu0812

    Cette année, je vous présente une fondue japonaise au canard, « Kamo-nabe ».

    Cette fondue est plutôt réservée aux invités, parce que la viande de canard n’est pas très répandue au Japon. : elle est un peu plus chère que les autres viandes, et on ne peut la trouver que dans des magasins spécialisés, les grands magasins ou les supers marchés haut-de-gamme.
    Normalement on accompagne la fondue d’un plat froid. De plus, la fondue de canard est assez grasse. Je vous conseille donc de l’accompagner d’un autre plat qui n’est pas gras.
    Faire ce menu au Japon coûte assez cher. Mais en France, c’est tout à fait raisonnable.
    Profitez-en pour le savourer !

     

    GÂTEAU DU MOIS

    kintsuba

    Le mois dernier, j’ai fait un gâteau dans lequel on n’utilisait pas l’an. Mais comme j’aime beaucoup l’an, j’ai décidé de faire à nouveau un gâteau à l’an ce mois-ci.

    Ce gâteau est préparé avec de l’an un peu grillé, mélangé avec de la pâte de farine de riz et de farine de blé.

    Kin-tsuba signifie « la garde d’or du Katana ».
    Normalement la garde du katana n’était pas en or, mais en argent. Ce gâteau avait été originellement nommé Gin-tsuba (« la garde d’argent ») pour sa couleur. Mais on a changé depuis son nom en Kin-tsuba pour lui donner un côté supérieur.
    De plus, la garde du katana était ronde ou ovale.
    Aujourd’hui, on trouve souvent dans les pâtisseries japonaises des kin-tsuba carrés (même si on peut encore en trouver certains ronds).
    Finalement, quelle que soit la forme, ce n’est pas bien grave… L’important, c’est que ce gâteau est très bon !

    Décembre 2008
  • [ Novembre 2008 ]

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    menu0811

    Pendant l’automne et l’hiver, au Japon aussi, on trouve moins de légumes frais qu’au printemps et en été. Mais on mange beaucoup de légumes-racines, comme le radis blanc, la carotte, la navet, le gobô et le renkon pour leur apport en vitamines, calcium, etc.
    On peut utiliser beaucoup de ces légumes par les préparer en soupe, comme le takuni-wan.

    Avec les roulés de viande de bœuf farcis, on peut également manger beaucoup de légumes (comme des champignons).

    Cette fois-ci, j’ai essayé d’utiliser de nombreux légumes, même si ce n’est pas la saison de légumes frais.

     

    GÂTEAU DU MOIS

    suama

    C’est un gâteau qui est ressemble à l’uiro que j’ai déjà présenté.
    Pour faire l’uiro, on cuitt seulement à la vapeur la préparation dans le moule. Mais pour faire ce gâteau, on travaille la préparation après la cuisson à la vapeur.
    Normalement il est formé avec le makisu et coupé. Il existe une autre forme ovale, que l’on l’appelle « Tsuruno-ko-mochi » (mochi qui a la forme d’un œuf de grue).

    Ma sœur aimait ce gâteau, chaque fois que nous allions à la pâtisserie japonaise, elle voulait en acheter.
    À cette époque-là, je n’avais pas compris pourquoi elle aimait ce gâteau. C’était « seulement » du mochi, sans an ni décoration. Et aujourd’hui ? J’avoue que ce n’est pas mon gâteau préféré… J’aime toujours trop l’an !!!

    Novembre 2008
  • [ Octobre 2008 ]

    MENU DU MOIS

    menu0810

    Ce mois-ci, j’utilise le jus de yuzu pour certains plats. Le yuzu est une sorte d’agrume, typiquement japonaise, que l’on utilise souvent pour la cuisine. Avant, on ne le trouvait pas en France, mais depuis peu on en trouve de temps en temps dans les épiceries japonaises à Paris, lorsque c’est la saison. Sinon, on peut acheter plus facilement du jus de yuzu en bouteille. C’est un peu cher, mais on peut l’utiliser pour la cuisine japonaise.

     

    GÂTEAU DU MOIS

    sobaboro

    • SOBA-BOLO

    C’est un biscuit au sarrasin.

    Le bolo est un gâteau portugais qui a été importé au Japon au 16ème siècle, avec le castella et d’autres gâteaux.
    Le soba-bolo est très facile à faire, mais normalement ce n’est pas un gâteau que l’on fait à la maison. Quelques pâtisseries japonaises à Kyoto sont célèbres grâce à ce gâteau.

    Quand j’étais petite, j’aimais la boîte en métal de soba-bolo d’une pâtisserie, décorée avec plein de ces gâteaux dessinés qui formaient une fleur. J’ai donc demandé à ma mère de me la donner et j’y ai mis mes petits trésors, comme les lettres de mes amies, des cartes postales, de jolis papiers, etc. Ce n’était pas cher, mais précieux pour moi. Malheureusement je ne me souviens pas du goût de ce gâteau, mais la boîte appartient définitivement à mes souvenirs.

    Octobre 2008
  • [ Séptembre 2008 ]

    MENU DU MOIS

    menu0809

    Ce mois-ci, je vous présente un menu très populaire au Japon, particulièrement auprès des jeunes.
    Ce menu est composé de « gyû-don », de salade et de « miso-shiru » : on le sert dans les restaurants spécialisés en « gyû-don ». On peut trouver ce type de restaurant partout dans les grandes villes japonaises, particulièrement à proximité des gares. Ils sont ouverts jusqu’à minuit ou très tôt le matin, et les clients consomment leurs plats au comptoir. Ils servent ce genre de menus très rapidement, avec des prix très sympas.
    Les restaurant « gyû-don » sont apparus il y a trente ans environ, mais ils sont maintenant indispensables pour les Japonais, particulièrement pour les jeunes, au même titre que les fast-foods.

     

    GÂTEAU DU MOIS

    koshianohagi

    • KOSHIAN-OHAGI

    Quand j’ai commencé ce site il y a cinq ans, le premier gâteau que je vous ai présenté était l’Ohagi au tsubu-an. Cette fois-ci, je vous présente les Ohagi au koshi-an.

    À la création  de ce site, il y avait encore beaucoup de Français autour de moi qui n’étaient pas habitués au haricot mijoté sucré. Aujourd’hui je rencontre énormément de personnes qui me disent « j’adore l’an! »… et cela me fait plaisir !

    Je suis souvent étonnée par le fait que beaucoup de Français ont aujourd’hui un rice cooker à la maison. Malgré tout, je vais quand même expliquer la façon de faire cuire le riz gluant à la vapeur sans rice cooker.

    Séptembre 2008
  • [ Août 2008 ]

    MENU DU MOIS

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    Cette fois-ci, je vous présente la cuisine d’Okinawa qui est l’île la plus méridionale du Japon. Malgré son histoire triste, ces îles tropicales possèdent de magnifiques paysages naturels et conservent une culture qui leur est propre. Récemment, j’ai vu des émissions télé et un livre français qui parlaient d’Okinawa, et plus particulièrement de sa cuisine, qui maintient les habitants d’Okinawa en pleine forme lorsqu’il fait très chaud et leur assure une grande longévité.
    Je pense que certains ingrédients sont difficiles à manger pour des occidentaux, mais j’aimerais tout de même que vous les goûtiez !

     

    GÂTEAU DU MOIS

    sataandagi

    C’est le beignet d’Okinawa, au sucre de canne pur (sucre noir).
    C’est un gâteau familial, qui se fait à la maison. Il se conserve facilement, on en fait donc généralement en grande quantité. Il existe aussi des sartar andagie au sucre blanc, à la patate douce violette ou au potiron.
    On dit qu’il s’agit à l’origine d’un gâteau chinois, dont le nom signifie « bouche qui rit », et enrobé des grains de sésame blancs.
    Oui, le sartar andagie aussi a la bouche qui rit joyeusement !

    Août 2008
  • [ Juillet 2008 ]

    MENU DU MOIS

    menu0807

    tunaoroshipasta

    Comme d’habitude, juillet est le mois des plats de nouilles. Je vous ai déjà présenté les plats de soba, udon, sômen, mais cette année, ce sont des plats de spaghettis !
    Bien sûr, les spaghettis sont à l’origine des pâtes italiennes, mais les Japonais les ont adaptées à leur cuisine avec des ingrédients japonais ; le mentaïko (les œufs de cabillaud salés et piquants), le nattô (les graines de soja fermentées), les champignons japonais, le radis blanc, le shiso, etc.
    Parmi eux, je vous propose aujourd’hui deux plats. Certains de mes amis italiens les ont déjà dégustés. J’espère qu’ils vous plairont comme ils leur ont plu… même s’ils vous étonnent un peu.

     

    GÂTEAU DU MOIS

    crememitumame

    Dans la page « panorama », j’ai présenté le salon du thé japonais « kanmi-ya ».

    Aujourd’hui, beaucoup de kanmi-ya dans les grandes villes sont très chics et un peu chers, mais quand j’étais plus jeune, ils étaient beaucoup plus populaires et beaucoup plus sympas.

    J’y allais souvent après l’école ou après le travail avec mes amies et mes collègues. On peut y savourer des gâteaux japonais sucrés et salés, par exemple une grande variété de mochis, le mitsumamé (avec l’an, la glace, les siratama, et/ou les fruits), le zenzai etc.

    Certains préféraient les sucrés, d’autres les salés. Nous les dégustions en bavardant beaucoup. Mais lorsque nous avions fini notre gâteau, nous avions envie de déguster les autres plats que nos amis avaient pris. Finalement nous ne pouvions pas arrêter ni de manger, ni de bavarder !

    Juillet 2008
  • [ Juin 2008 ]

    MENU DU MOIS

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    C’est un menu qui annonce le début de l’été.

    Maintenant, tout comme en France, c’est aussi la saison des haricots frais au Japon : petits pois, fèves et éda-mamé (haricots de soja frais). On peut les manger comme apéritif, cuits à la vapeur avec du riz (takikomi-gohan), ou encore en soupe. Cette saison ne dure pas longtemps, mais on en profite bien !

    La saison du chinchard est aussi arrivée. Il existe une grande variété de plats de chinchard au Japon, c’est vraiment un poisson familier pour les japonais depuis toujours. Si vous ne trouvez que des petits chinchards, vous pouvez les faire frire en les vidant et en les farinant. Ça aussi, c’est très bon!

     

    GÂTEAU DU MOIS

    zundashiratama1

    C’est un gâteau de la région de Tôhoku (le nord du Japon).
    « Zunda » est un mot régional de Tôhoku, qui signifie l’an à base d’edamamé (haricot de soja frais). Sa couleur est d’un joli vert, très vif.
    Ce gâteau était originalement un « Oyatsu » (gâteau pour le tea time) que les mamans ou les grand-mères faisaient avec les ingrédients trouvés à la maison. Il était souvent servi pendant l’obon (fête bouddhique où l’on accueille les morts).

    Mais aujourd’hui on peut acheter le zunda-mochi dans les pâtisseries japonaises. On peut même trouver des gâteaux avec l’an « zunda » dans certaines pâtisserie occidentales au Japon : par exemple, les crêpes, le mont-blanc, etc. Pouvez-vous les imaginer ?
    Le zunda-mochi signifie souvent une sorte d’ohagi , un gâteau d’an et de riz gluant moitié pilé. Mais cette fois-ci, j’ai utilisé le Shiratama (pâte de farine de riz gluant « Shiratama »), parce que c’est plus facile à préparer !

    Juin 2008
  • [ Mai 2008 ]

    MENU DU MOIS

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    < SHÔKADÔ-BENTÔ >

    Mai, c’est le mois du « bentô » (repas à emporter).

    Je vous présente « Shôkadô-bentô ». Ce bentô est plutôt réservé aux invités et n’est pas à emporter.
    « Shôkadô » est le nom d’un bonze qui vécut au 17ème siècle près de Kyôtô. Il était peintre, calligraphe, et théiste. Pour ranger ses couleurs et ses médicaments, il utilisait une boîte cloisonnée initialement destinée à un usage agricole, pour classer les grains.
    Au début d’ère de Shôwa (1925-1984), cette boîte a été utilisée dans un restaurant traditionnel très connu de Kyôtô pour un repas lors de la cérémonie du thé.
    Il existe des règles pour choisir les plats qu’elle contient, qui appartiennent plus précisément à la cuisine « kaiseki ». Mais ce n’est pas forcément nécessaire de suivre ces règles à la maison !
    J’ai par ailleurs remarqué que certains restaurants de cuisine française au Japon utilisent cette boîte pour servir leurs plats.

     

    GÂTEAU DU MOIS

    mamedaifuku

    C’est un mochi farci d’an, qui est mélangé à des petits pois rouges cuits salés.

    Quand j’étais enfant, même si j’aimais beaucoup les gâteaux japonais, je n’aimais pas le mamé-daïfuku. Je ne comprenais pas pourquoi il y avait quelque chose de salé dans un gâteau sucré… J’enlevais donc tous les petits pois rouges lorsque je mangeais du mamé-daïfuku ! Et puis, après avoir dégusté le gâteau, j’ai mangé les petits pois rouges séparément. Ma sœur m’a dit en se moquant que c’était la même chose, mais pour moi, ce n’était absolument pas pareil !!!

    Maintenant je comprends mieux le mariage du goût de l’an sucré avec les petits pois rouges salés. Par exemple j’aime aussi beaucoup le goût du caramel au beurre salé. Et vous, appréciez goût de la glace de cerisier que j’ai présentée le mois dernier ?

    Mai 2008

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