Avril 2018
MENU DU MOIS
- TON-TEKI (STEAK DE PORC, À LA JAPONAISE)
- CRESSON TO ABURA-AGE NO SALAD (SALADE DE CRESSONS ET DE TOFU FRIT FIN)
- WAKAME TO ENOKIDAKE NO CHAWAN-MUSHI (FLAN SALÉ AU WAKAME ET A L’ENOKIDAKE)
- KYABETSU TO SHIITAKE TO AGEDAMA NO MISOSHIRU (SOUPE MISO AU CHOU, AU SHIITAKE ET À L’AGEDAMA)
- GOHAN
Aujourd’hui je vous présente un plat de porc nommé “ton-teki”
Certes, on peut cuisiner un “steak de porc” tout simple, en faisant sauter une tranche de porc avec du sel et du poivre.
Mais pour faire le ton-teki, plusieurs ingrédients sont indispensables: de l’ail et de la sauce de base pour la sauce “uster” (ou de la sauce “tonkatsu” avec du chou coupé en fines lamelles).
Ce plat existait déjà depuis assez longtemps, mais la ville de Yokkaichi a commencé à le promouvoir comme sa spécialité il y a une dizaine d’années.
Au Japon, parfois, certaines villes décident en effet de promouvoir un plat qui n’est ni forcement traditionnel ni réellement régional, pour y associer leur image et se faire de la publicité.
C’est le cas par exemple :
– du hiyashi-chuka (ramen froid) pour la ville de Morioka (dans la préfecture d’Iwate)
– des gyoza pour les villes de Maebashi (dans la préfecture de Gunma) et de Hamamatsu (dans la préfecture de Shizuoka)
– du hamburger pour la ville de Sasebo (dans la préfecture de Nagasaki)
Si vous allez au Japon, cherchez-les et goûtez-les !!!
GÂTEAU DU MOIS
Il y a quelques temps, j’avais écrit que le matcha était assez à la mode en France, mais il faut maintenant corriger cette affirmation.
Le matcha est maintenant à la mode dans le monde entier !
Depuis quelques années, de très nombreuses personnes qui visitent le Japon achètent des produits au matcha.
Quand j’étais au Japon au début de cette année, j’ai même vu dans certains magasins des touristes étrangers acheter des gâteaux au matcha par cartons entiers en demandant une détaxe.
Je me souviens pourtant qu’il y a quelques années, certains étrangers qui goûtaient le thé matcha pour la première fois grimaçaient à cause de sa saveur amère en disant qu’ils détestaient cela.
Combien de fois ai-je aussi entendu des étrangers dire : “Je déteste le poisson cru!”ou “je déteste les haricots sucrés!”
Je me réjouis à la pensée que les goûts changent et évoluent ! Qui sait, peut-être que vous aussi, vous vous rendrez compte un jour prochain que vos goûts pour certains aliments – que vous pensiez détester – ont changé !