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MAGAZINE DU MOIS

  • [ Novembre 2015 ]

    MENU DU MOIS

    menu1511

    Avez-vous déjà utilisé de la racine de lotus dans vos plats ?

    Je vous ai déjà proposé plusieurs recettes, mais cette fois-ci, je l’ai utilisée pour un plat de boulettes de poulet.

    On dit que la racine de lotus est très bonne pour la santé, et qu'elle est particulièrement efficace dans la prévention des maladies. C'est d'ailleurs pour cela que dans certains pays d'Asie, on la consomme en boisson, en la séchant ou en la râpant.

    Le goût de la racine de lotus n’est pas très fort. (Certains Français m’ont même dit qu'ils ne lui trouvaient pas de goût du tout !). On peut donc l'utiliser avec certains ingrédients sans dénaturer leur goût.

    Au Japon, on l’utilise surtout frite, sautée et mijotée. Sinon, on la met aussi dans les boulettes de viande ou de poisson, en la râpant finement.
    C'est un ingrédient indispensable pour la cuisine japonaise : vous aussi, essayez d'utiliser et de savourer la racine de lotus !

     

    GÂTEAU DU MOIS

    yuzumochi

    Je vais vous présenter ce mois-ci une crêpe japonaise au yuzu. Ce n’est pas un gâteau traditionnel, mais l'une de mes recettes.

    Le yuzu est toujours à la mode dans certaines grandes cuisines françaises, mais il n’est pas toujours facile d’en obtenir. Le jus de yuzu japonais est encore assez cher en France.

    Finalement moi aussi, j’utilise de la confiture de yuzu coréen pour mes plats et mes gâteaux.

    Je pense que vous pouvez aussi remplacer la confiture de yuzu par celle d’autres fruits que vous aimez-bien.

    Amusez-vous à faire différents tests !

    Novembre 2015
  • [ Octobre 2015 ]

    MENU DU MOIS

    menu1510

    L’automne est arrivé! Les aliments au marché ont complètement changé.

    Au Japon aussi, c’est la saison des champignons, des légumes racines et des châtaignes.

    En ce qui concerne le poisson, c’est la saison du “sanma” et du “sake”. Le sake est un poisson de la famille du saumon, qui naît dans les rivières des régions du nord du Japon. Une fois adulte, il descend la rivière jusqu’à la mer pour y vivre puis remonte la rivière en automne pour s’y reproduire.

    Je vous ai déjà présenté certains plats de saumon, mais cette fois-ci ce sont des korokke au saumon.

    Essayez-les !  

     

    GÂTEAU DU MOIS

    murasakiimochakin

    Le chakin-shibori est une façon de former un gâteau en forme de boulette, à l’aide de tissu ou de film plastique.

    Connaissez-vous la patate douce violette ? Ce n’est pas seulement sa peau qui est violette : sa chair aussi possède une couleur violette vraiment vive. Cette patate douce est née au Japon il y a une dizaine d’années et on l’utilise souvent pour faire des gâteaux (soit occidentaux, soit japonais) ou des plats.

    Elle est plus rare en France : il y a quelques années, on en trouvait seulement chez de grands fournisseurs à Rungis, mais aujourd’hui on en trouve parfois dans certains marchés à Paris. Sa couleur est d’un joli violet, et son goût est sucré comme celui des autres patates douces au Japon.

    Je suis certaine que vous pourrez bientôt déguster des gâteaux à la patate douce violette dans les pâtisseries en France.

    Avant cela, n’hésitez pas à la goûter si vous réussissez à en trouver !!!

    Octobre 2015
  • [ Septembre 2015 ]

    MENU DU MOIS

    menu1509

    Aujourd’hui, je vous propose une sorte de “donburi-mono” (plat composé d’un bol de riz recouvert de garnitures).

    On peut dire que le donburi-mono est plutôt un repas express et économique . SI vous allez au Japon, vous pourrez trouver ces plats dans les restaurants populaires, mais aussi dans les supermarchés, les conbini, etc.

    Bien sur, il existe aussi des donburi-mono un peu plus chers dans les restaurants spécialisés de sushi, d’anguille grillée, etc.

    En tout cas, vous pouvez disposer les garnitures que vous aimez sur un bol de riz… ce sera votre propre donburi-mono !!!

     

    GÂTEAU DU MOIS

    kurogomapoundcake

    Au Japon il y a beaucoup de plats et de gâteaux dans lesquels on utilise du sésame soit blanc, soit noir.
    Je préfère le sésame noir car il a un goût un peu particulier, plus fort que celui du sésame blanc.

    J’aurais aimé utiliser le sésame noir pour la cuisine dans mon enfance. mais la pâte de sésame noir n’existait pas encore à cette époque : on ne trouvait que de la pâte de sésame blanc.

    Quand on voulait donc cuisiner avec du sésame noir, il fallait d’abord le faire griller puis le piler avec le suribachi et le surigoki (le mortier japonais et son pilon). J’aimais beaucoup ce travail : plus je pilais, plus je sentais l’odeur du sésame noir… et plus j’avais faim !

    Septembre 2015
  • [ Août 2015 ]

    MENU DU MOIS

    menu1508

    Pour la cuisine japonaise, comme pour la cuisine française, il est très important de bien couper les aliments, afin de bien finir les plats esthétiquement et cuire uniformément les aliments. De plus, pour la cuisine japonaise (et les autres cuisines asiatiques) qu’on mange sans couteau à table, la découpe préalable est indispensable puisqu'on ne peut pas couper les aliments avec les baguettes.

    Dans mes recettes, je vous ai déjà montré plusieurs façons de couper les aliments. Cette fois-ci aussi, j’ai bien coupé les légumes.

    Je vais vous expliquer prochainement les différentes façons de couper dans la cuisine japonaise.

     

    GÂTEAU DU MOIS

    awayukikan

    C’est un dessert traditionnel dans la région d’Aïchi au Japon, qui est fait avec de l’agar-agar, du blanc d’œuf et du sucre. Le mot awa signifie « mousse » et yuki signifie « neige ».

    Mon père aimait beaucoup les desserts à l’agar-agar et à la gélatine, soit dans les desserts asiatiques, soit dans les desserts occidentaux.

    Quand j’étais enfant, il a demandé à ma mère d’acheter le dessert « awa-yuki-kan ». A cette époque-là, dans ma région d’Aïchi, on regardait plusieurs fois par jour la publicité télévisée de ce dessert. Mon père, qui n’en avait jamais goûté, avait envie de le déguster. Mais ma mère qui n’aimait pas beaucoup ce type de dessert oubliait d'en acheter à chaque fois ! Mon père lui répétait systématiquement sa demande, comme un enfant. Et un jour, enfin ! Elle l’a acheté. Mon père a attendu le « tea-time » très excité.

    Etait-il content d’en avoir mangé?

    Non. Ce n’était pas ce qu’il avait imaginé. L’awa-yuki-kan est un dessert qui fond dans la bouche. Ça n’a pas plus à mon père, même si c'était bon.
    Après, il n’a plus jamais parlé de ce dessert….

    Août 2015
  • [ Juillet 2015 ]

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    ramen

    Je vous présente ce mois-ci le râmen.

    Cela fait longtemps que l’on m’en demande la recette, mais j’hésitais à en parler car nous ne faisons que rarement des ramen à la maison… à part les instantanés !

    Pour vraiment faire des râmen, il faut énormément de travail : par exemple, pour obtenir une bonne soupe, il faut plus d’une journée de cuisine avec beaucoup d’ingrédients différents (des os de poulets ou de porc, des légumes et/ou du dashi, etc.)

    Heureusement au Japon, on peut trouver facilement les restaurants de râmen, qui ont chacun leurs goûts spécialisés. Comme vous le devinez peut-être, les ramen sont originaires de Chine, mais ils ont vraiment été adaptés aux Japonais. C’est vrai qu’aujourd’hui, on peut dire que chaque région du Japon possède sa propre recette de râmen. Finalement il y a bien une grande différence entre les râmen chinois et les râmen japonais !

    Finalement ce n’est pas la peine de faire des ramens à la maison, cela demande bien trop de travail et d’ingrédients !

    J’ai appris que de nouveaux restaurants de ramen allaient encore ouvrir en France, et j’espère que vous pourrez en goûter facilement.

    J’ai essayé quand même de vous montrer ma recette d’une sorte de râmen à la sauce soja.

    Essayez-la, et vous aussi, élaborez votre propre recette de râmen !!

     

    GÂTEAU DU MOIS

    shiratamamizuyokan

    La saison des cadeaux d’été pour les salutations et les remerciements (o-chugen) est arrivée au Japon, comme je vous en ai déjà parlé un peu auparavant.

    Pendant cette période, un grand rayon pour les cadeaux apparaît dans les grands magasins, mais aussi dans les bureaux de poste. On y trouve par exemple beaucoup de catalogues de cadeaux alimentaires régionaux que l’on peut commander sur place.

    Mais cette tradition ne concerne pas les amis : les cadeaux sont plutôt adressés aux supérieurs hiérarchiques de la société où l’on travaille, aux marieurs, aux clients importants, etc.

    À vrai dire, je n’aimais pas cette tradition, car je préfère offrir à une personne qui compte pour moi une chose qu’elle aime quand je le souhaite. Mais je dois quand même avouer que je suis contente quand quelqu’un m’offre un gâteau, comme le mizu-yôkan!!

    Juillet 2015
  • [ Juin 2015 ]

    MENU DU MOIS

    menu1506

    Je vous présente ce-mois-ci le steak de Hamburg à la japonaise.

    Le steak de Hamburg est l’un des plats préférés des Japonais, même si lorsqu’il n’est pas cuisiné à la japonaise, soit dans un restaurant familial, soit à la maison.
    A l’école, on trouve régulièrement des élèves qui apportent du steak de Hamburg dans leur boîte à bento.

    Chez nous il y a une grande variété de steaks de Hamburg : celui avec de la sauce demi-glace, celui aux légumes ou au fromage, celui au tofu, celui mijoté avec des légumes ou des champignons, etc.

    Mon préféré ?

    C’est celui à la japonaise, que je vous montre aujourd’hui. Essayez-le!!!

     

    GÂTEAU DU MOIS

    kinakosnowball

    C’est le troisième “snowball”que je vous présente, après celui au matcha et celui aux fleurs de cerisier.
    Le kinako est une poudre de graines de soja grillées qui n’est pas encore très connue en France. Pourtant, autour de moi, beaucoup de gens l’ont déjà dégustée et assez appréciée.
    Moi aussi, j’aime beaucoup le kinako.

    Au Japon, certains gâteaux sont servis avec du kinako et du sirop de sucre de canne pur (sucre muscova ou sucre rapadura) : le kuzu-mochi, le warabi-mochi, l’abekawa-mochi, le shingen-mochi,etc.

    Chaque fois que je mange ce type de gâteaux, je me sens tellement heureuse que je souhaite ne jamais pouvoir le terminer…

    Quand j’étais enfant, après avoir mangé un gâteau de ce genre, ma mère plaisantait en disant : “Ce n’est pas la peine que je lave ton assiette, elle n’est pas vraiment sale !!!”

    Juin 2015
  • [ Mai 2015 ]

    MENU DU MOIS

    menu1505

    < BENTO >

    Ce mois-ci, j’ai fait un bento comme à chaque printemps.

    Pour l’onigiri, j’ai utilisé du « haccho-miso ».

    Pour fabriquer du miso, on ajoute normalement aux graines de soja (cuites à l’eau, ou à la vapeur) du sel et du « koji » un mélange de riz ou d’orge avec un ferment, le « koji-kin », une sorte de champignon filamenteux (aspergillus oryzae). Mais pour le haccho-miso, on y mélange directement le « koji-kin » aux graines de soja cuites à la vapeur. En outre, sa durée de fermentation est de deux ans, alors que celle d’autres miso ne dure généralement que quelques mois. Sa couleur est très noire, et on imagine donc que son goût est bien plus fort. Or, il contient moins de sel que les autres miso salés. Sa longue durée de fermentation lui donne beaucoup d’umami, ce qui lui permet de mijoter sans perdre sa saveur.

    Cette fois ci, j’utilise ce miso comme simple assaisonnement, mais si vous aimez le haccho-miso, essayer de l’utiliser pur pour le savourer au maximum !!!

     

    GÂTEAU DU MOIS

    ichigomilkkan

    Comme je l’ai déjà mentionné plusieurs fois, la gelée sucrée de fruits (à base de gélatine ou d’agar-agar) est un dessert indispensable pour les Japonais.

    Au Japon aussi, on aime beaucoup le goût de la fraise avec le lait, et on utilise donc souvent ces deux ingrédients pour faire de la gelée. Je pense que pour un Français habitué au goût des “blanc mangers” ou des “panna cotta” (qui contiennent de la crème fraîche), le goût d’une gelée manque de quelque chose… Mais au Japon, où il y a plus d’humidité qu’en France, on préfère ce type de dessert, plus léger et moins gras.

    Vous pouvez faire votre gelée avec de la gélatine, mais cette fois-ci j’ai utilisé de l’agar-agar pour pouvoir emporter mon dessert avec le bento.

    Mai 2015
  • [ Avril 2015 ]

    MENU DU MOIS

    menu1504

    Quand j’étais enfant, on nous a donné un énorme morceau de thon très frais.

    Le premier jour, nous avons savouré du sashimi de thon. Mais il en restait encore beaucoup. Avec ça, nous avons savouré du « zuké-don » (un bol de riz avec le zuké) le 2ème jour. Mais il restait encore du zuké… Le soir de 2ème jour, ma mère a préparé quelque chose dans sa cuisine.

    Le lendemain, j’ai trouvé dans ma boîte de bento… de la friture de thon !
    C’était bon, même si je dois avouer que j’en avais assez du thon !

    Si vous voulez bien profiter de la saveur du thon, je vous conseille de ne pas le laisser mariner plus de 30 minutes.

     

    GÂTEAU DU MOIS

    peanutsenbei

    Dans plusieurs cas, le mot « sembeï » évoque une galette de riz (ou de farine de riz) salée (assaisonnée avec de la sauce soja ou du sel). Mais il existe aussi un sembeï sucré traditionnel au Japon. Dans ce cas, ce n’est pas le riz qu’on utilise, mais de la farine de blé, comme pour les biscuits occidentaux.

    Ce type de sembeï sucré existe dans plusieurs régions, comme par exemple le « yatsu-hashi » de Kyôto, qui est assez connu.

    Quand j’étais enfant, nous avions souvent du sembeï sucré à la maison, car nos connaissances nous en rapportaient après leurs voyages, comme souvenir. J’aimais beaucoup les gâteaux, mais je n’aimais pas beaucoup ce type de sembeï, car leur texture est très particulière et un peu dure à mâcher. Je préférais finalement les biscuits occidentaux.

    Aujourd’hui, j’aime beaucoup les sembeï sucrés, particulièrement avec le thé japonais. J’apprécie particulièrement la saveur qui provient du miso et du mirin.

    Cette fois-ci, j’ai mis des cacahuètes, mais vous pouvez l’essayer avec des noix ou des graines de sésame à la place.

    Essayez le sembeï avec du thé japonais !!!

    Avril 2015
  • [ Mars 2015 ]

    MENU DU MOIS

    menu1503

    J’ai déjà un peu parlé du « fukusa-zushi » dans la recette de « gomoku-chirashi-zushi » . C’est une sorte de sushi enrobé d’une omelette très fine (forme crêpe).

    Il existe un autre sushi enrobé d’une omette “chakin-zushi”.

    Le mot culinaire « chakin » (chakin-shibori) évoque une purée (de patate ou de potiron) à laquelle on donne une forme qui rappelle celle d’une sachet spéciale, à l’aide d’un tissu ou d’un firm prastique.

    C’est un peu difficile d’envelopper un morceau de sushi avec l’omelette fine (usuyaki-tamago), car elle est très fragile. Je vous recommande donc plutôt de l’envelopper comme un « paquet cadeau », ce que j’ai fait cette fois-ci (“fukusa-zutumi” en japonais).

    Vous pouvez aussi le décorer avec de petites rondelles de carottes découpées en forme de fleurs, pour en faire un véritable sushi de printemps. Essaye-le !!!

     

    GÂTEAU DU MOIS

    sakuramushicake

    J’ai déjà fait parfois du « mushi-cake » (cake à la vapeur) pour ce site.

    Cette fois-ci, j’ai utilisé du « sake-kasu » (de la lie de saké) pour constituer la pâte.

    J’ai aussi déjà fait du saké-manju il y quelques année pour ce site, en utilisant aussi du saké-kasu pour la pâte. On l’utilise souvent pour la pâte des gâteaux japonais. Après la cuisson à la vapeur, l’alcool s’évapore : le saké-kasu ne donne donc pas un goût de saké très prononcé aux gâteaux, mais une saveur très particulière.

    J’aimais déjà beaucoup le goût du saké (et d’autres boissons alcoolisées) lors de mon enfance (!!), et j’adorais donc les gâteaux au saké-kasu. Mais ma sœur, qui ne voulait boire aucune boisson alcoolisée, n’a jamais voulu manger ce type de gâteaux, avant d’acquérir finalement le goût du sakéà l’âge adulte.

    Mars 2015
  • [ Février 2015 ]

    MENU DU MOIS

    menu1502

    Cette fois-ci, j’ai utilisé du natto.

    C’est un aliment très populaire au Japon, à base de graines de soja. Mais il est un peu difficile à manger pour les étrangers, à cause de son odeur très particulière due à la fermentation et de sa consistance très gluante.

    Ces dernières années, en France en Europe, on s’intéresse à cet aliment en raison de sa valeur nutritionnelle et de sa teneur en vitamine K2 (MK-7), qui n’existe que dans le natto.

    J’ai essayé de faire un plat dans lequel vous pourrez goûter du natto le plus facilement possible. Essayez-le. 

     

    GÂTEAU DU MOIS

    gomadango

    Je vous ai déjà montré plusieurs sortes de dango, parfois sucré, parfois salé.

    Le dango est un aliment très populaire depuis l’ancienne époque, parfois consommé comme goûter, parfois comme repas à emporter. Mais ses ingrédients sont différents dans chaque région du Japon.

    Il y a certains contes japonais très connus dans lesquels un personnage mange ou apporte du dango.

    Quand j’étais petite, chaque fois que je lisais ces contes, j’imaginais comment pouvait être ce dango. Depuis, je me suis finalement aperçue que la plupart de dango de l’ancienne époque ne correspondaient pas forcément à mes goûts !

    Cette fois-ci, j’ai fait du dango avec de la purée de haricot azuki au sésame noir. C’est un dango d’aujourd’hui, bien plus délicieux que les anciennes recettes !!!

    Février 2015
  • [ Janvier 2015 ]

    MENU DU MOIS

    menu1501

    Akemashite Omedeto gozaimasu!!!

    Au Japon, la daurade est un poisson utilisé pour les plats de fête.
    Normalement, on déguste l’osechi (les plats du nouvel an) durant les premiers jours du nouvel an, avec la famille et les invités. Mais on prépare aussi des plats spéciaux pour accueillir les personnes qui viennent fêter le début de l’année : le suki-yaki (fondue japonaise de bœuf), les sashimis, etc.

    Aujourd’hui, je vous présente des plats de fête cuisinés avec la daurade. Essayez-les !!!

     

    GÂTEAU DU MOIS

    sobagakizenzai

    Le Soba-gaki est un aliment traditionnel japonais, constitué de boulettes de pâte de farine de sarrasin mélangée à de l’eau chaude. On cultive le sarrasin depuis l’ancienne époque au Japon, on dit même qu’il a plus de 3000 ans d’histoire. Aujourd’hui, les nouilles « soba » sont très connues, mais avant qu’on commence à fabriquer les nouilles soba (vers le 16ème siècle), on mangeait du « soba-gaki ».

    À l’époque de nos parents, où il n’y avait pas beaucoup de gâteaux comme de nos jours, on mangeait du soba-gaki comme goûter à la maison.

    Et aujourd’hui ? On trouve encore du soba-gaki servi dans les restaurants de soba, assaisonné à la sauce soja ou au miso etc. On le sert pour accompagner le saké, où en dessert dans du zenzai(soupe sucrée d’haricots azuki).

    Savourez le goût du soba-gaki !!!

    Janvier 2015
  • [ Décembre 2014 ]

    MENU DU MOIS

    menu1412

    Cette-fois ci, je vous présente la fondue japonaise « ni-miso ».
    C’est un plat au Haccho-miso (miso noir) typique dans la région « Mikawa », dans l’est de la préfecture Aichi.

    L’haccho-miso est fabriqué dans la ville d’Okazaki au milieu d’Aichi, depuis le début de l’ère Edo(1603-1868), avec des grains de soja, du sel et de la levure de grains de soja (mamé-koji).
    Son goût est très savoureux et ressemble au goût de tapenade.

    Heureusement, on en trouve en France dans les épiceries japonaises ou les magasins BIO.
    Normalement, il ne faut pas trop faire cuire le miso pour conserver sa saveur. Le haccho-miso en revanche, est un miso très fermenté : on peut donc le faire cuire longtemps.

    Comme je vous l’ai déjà expliqué, il existe de nombreux miso au Japon, un peu comme les fromages en France.

    Vous pouvez essayer différentes sortes de miso pour tester leurs caractères et trouver celui qui convient le mieux à votre goût et à votre plat !

     

    GÂTEAU DU MOIS

    kakicrepe

    Aujourd’hui, on trouve partout des kakis à Paris.
    Ce fruit est originaire de l’est de l’Asie (Chine, Corée et Japon), et le mot japonais « kaki » a été importé en Europe au 16ème siècle pour désigner une couleur, avant l’arrivée du fruit lui-même !
    Le kaki est un fruit d’automne dans les pays est-asiatiques.

    Chez mes grands-parents il y avait un grand arbre à kaki. Quand j’étais enfant, ma famille récoltait les kakis chez eux tous les automnes. Je montais sur l’arbre et j’en secouais les branches pour que les fruits tombent. J’aimais beaucoup récolter les kakis ! Et pourtant, je n’aimais pas en manger, alors que j’en appréciais le goût. Je ne pouvais absolument pas manger les kakis de mes grands-parents.

    Pourquoi ?

    À cette époque-là, de nombreuses maisons avaient des arbres à kakis – ou plaqueminiers – dans leurs jardins, comme la maison de mes grands-parents. Ces arbres à kaki étaient souvent situés derrière la maison, juste à côté des toilettes. C’était justement le cas du plaqueminier de mes grands-parents. Voilà pourquoi je refusais donc de manger leurs kakis…
    Maintenant, j’en mange sans problème. Et je regrette beaucoup de ne pas avoir profité des kakis de mon enfance.

    Décembre 2014

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